Jeudi 25 octobre 2007 à 23:23

Il m'est arrivé de l'envier, souvent. Il a tout, tout pour être libre. Le nom, le prénom et la gueule de l'emploi, je pourrais facilement travailler pour lui, même un poste qui ferait la moitié d'un mi-temps. Bordel, j'pourrais même m'arracher un bras, ce qui est très étrange, je l'avoue.

Les journées commencaient bien, journées absolument formidables, y'avait de la joie une incroyable bonne humeur, les oiseaux chantaient les ruisseaux dansaient, jusqu'au moment où je me suis réveillé et fallait que j'aille bosser, mais tout aller bien parce qu'il fallait qu'Ewan me donne ma première leçon, celle qu'on ne peut oublier.

Jeudi 25 octobre 2007 à 23:00

With beers, and gun... sometimes.

I'm sorry, Jesus was a #punkrocker#.

Mercredi 24 octobre 2007 à 15:58

Et puis viendront les derniers virus, non pas seulement dans les chairs, et les circuits informatiques, mais partout, dans l'air, dans l'eau, dans toute matière inerte, et dans tout être animé, dans les rêves et les intentions de chacun, dans l'ADN d'une ortie, dans le cœur d'un crapaud, qui seront virus de l'affirmation de soi, chaque partie voulant être le tout, chacun désirant de tous être vu et aimé, entendu et distingué, chacun, pierres et peuples, bosquets télévisés, disant à tous, à tout, regardez-moi, entendez-moi, aimez-moi, je suis comme je suis, parfait dans ma clôture, uni en moi, et pour cela vous vous unirez à moi, et vous devrez l'accepter, le message que je suis, comment ne pas le souhaiter, être comme moi, c'est ce que tous diront à chacun, tous pariant de la contagion, chaque chose ne trouvant aucune qualité à louer, ne voulant qu'être dure comme le caillou toutes les branches trop flexibles, et souples comme une brindille, toutes les pierres si friables, de peau si verte et mordorée et repoussante comme la nôtre diront les bêtes humides aux animaux à fourrure, et couvertes pour les froids du Nord, leur sera-t-il répondu, et

savants  comme nous, et animés de la soif de tout connaître, et rêvant de dupliquer infiniment leur cerveau, pour qu'aucun atome n'en soit perdu, et tout entier dans la jouissance de leurs muscles leur sera-t-il répondu, dans la beauté de leurs gestes, dans la perfection de leur forme, et comment pourrait-il en être autrement, et tous se battront, batracien écrasé par la pierre, et corps parfaits asservis par malignité, et intelligence soumise à rétorsion du bras et de la jambe, et tous voudront que leur message recouvre tout, que leur ADN se réplique à tous, tous fêtant l'avènement du dernier, le dernier de tous, après quoi plus rien ne resterait, le dernier virus, la dernière maladie, la maladie de soi, message parfait se greffant à tous les ordinateurs, beauté ultime de la chair, perfection de mes gènes, dernier découpage de l'espace, que tous devraient imiter, ce serait le dernier virus, le virus de soi...

Mercredi 24 octobre 2007 à 15:37

Evidente notion de transparence, rien de tel que l'ensemble du genre humain, comme si toutes les caractéristiques physiques se bloquaient en un éclair. La parole, les gestes, n'importe quelles articulations du visage trahissent un jour ou l'autre une personne sensible d'observation. Le temps, la nature, l'entourage, les pensées, les rêves et toutes ces imaginations innées qui ne durent qu'un instant sans prendre de place au fond de la mémoire sont se modifient, elles nourrissent juste la soif de celui accoudé au bar, du photographe de l'événement, de l'identique au contraire, le point culminant. Un travesti déguisé en suppositions et songes. La simple et seule capacité à mettre en avant une sorte de non-satisfaction ou pleine-satisfaction sans relever la seule chose authentique, le doute, parfois voulu. Les plus sages, sont des personnes maladroites, développer une énergie solitaire par simples orientations de l'esprit. La remarque d'allégresse incomprise, n'est pas, peu ou très rarement inconnue de l'observateur. L'équilibre, l'impression d'équilibre, la quasi assurance alors involontaire devient un danger. Le mal de l'aise vient et emporte irrémédiablement l'esprit qui sème la confusion. L'entrée d'une toute nouvelle personnalité auto-télécommandée fait surface, la fonction a devient b, le blanc vire peu à peu au noir... Le paraître l'emporte, la prise de conscience n'existe pas, l'évaluation d'actions et les tentatives sont réduites, voire inexistante. La personnalité est déviée par un brin d'attention, une brève vision de l'instant, savoir comment rester la cible est là, la seule de leur préoccupation, comme si quelqu'un retirait l'extrémité entière de leur bras, une vraisemblance existence ayant existée, un accord sans écrits, une idée sans fondements. Le Monde s'écroule[...] Une approximation véritable, une certitude éventuelle. Comme si les caractères les plus enfouis, les plus détestables ressurgissaient sans demande, apparaissaient de nulle part, reniés, ils se montrent quand même. Un métronome infiniment immobile, un pantin désaccordé, une image blanche...

Mercredi 24 octobre 2007 à 15:19

Quand nos manifestations, nos coups de gueule, nos blocus ou nos pancartes ne suffisent plus, quand flash-ball et fumigènes nous tombent dessus et quand les arrestations finissent par coups de matraque, il ne nous reste plus rien.

Juste le dernier pavé, le lourd  pavé  critique...

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