Mardi 23 septembre 2008 à 6:59

Finalement qu'est-ce que le rêve ? Une pensée illusoire, quelque chose qui ne correspond pas avec la réalité ? Impalpable et inexistante ? Est-ce que la réalité définie l'est parce qu'elle est perceptible par l'un de nos cinq sens, ou même tous ceux-là réunis ? Est-ce que si l'un de nos rêves ne trouvait aucune fin, s'en rendrait-on compte ? Est-ce que l'on peut contrôler l'un de ses rêves, et si cela était possible, voudrait-on s'arrêter ? Et pourquoi voudrait-on s'arrêter ? Ca fait beaucoup de questions pour quelques heures par jour. Il arrive même qu'on les oublie en se réveillant et il nous est absolument impossible de nous en souvenir, ou bien au cours de la journée ou quelques minutes plus tard grâce à un élément quelconque déclencheur. Et si, pour arriver à entretenir la pérennité de nos rêves au fond de notre mémoire, fallait les écrire, les détailler le plus possible quotidiennement. La tâche peut sembler facile et évidente pour quelqu'un comme moi. Alors je vais essayer. Cela s'appelle l'onironautique. Pouvoir se réveiller dans son propre rêve et être son propre chef. La première étape est de s'envoler volontairement, faire des piqués et des vrilles au milieu des oiseaux. Choisir la couleur du ciel, faire pousser des arbres, ou exploser des camions de gommes à mâcher à coup de lance-roquettes. Tout est possible donc l'objectif sera simple, y arriver. Demain, si la mémoire ne me joue aucun sale tour, j'écrierai mon rêve du mieux que je puisse faire et ainsi de suite. J'espère faire de cette expérience quelque chose que je puisse enfin réussir du début à la fin…

Par Claire le Mardi 23 septembre 2008 à 8:17
Je me souviens, c'est ce que je faisais il y a quelques années, écrire mes rêves. A vrai dire, il m'arrive encore de le faire ! Parce qu'écrire est le seul moyen que j'ai trouvé pour garder vivace le souvenir des ces sensations, agréables ou pas d'ailleurs, mais toujours étranges. Comme par exemple la sensation de voler. Ou de tomber dans un lac noir et de suffoquer. Ou déverser dans nos rêves toutes ces émotions qu'on est trop pudiques pour exprimer dans la réalité, ou encore "vivre" des liaisons qu'on n'aurait jamais imaginées. Voilà qui embrouille ta question sur la frontière entre le rêve et la réalité, puisque la réalité s'incruste, déguisée, dans le rêve, et que le rêve subsiste dans la réalité lorsque tu y repenses ...

Je t'encourage vivement à tenir cet objectif parce qu'il y a peu de choses que je trouve aussi passionnantes que les rêves : tenter de les interpréter, leur donner un sens, ou simplement y repenser comme on relit une poésie ou qu'on revoit un film qui nous a transporté...^^

Ca n'a rien à voir, mais on dirait que tu as supprimé un article (et ça me tristifie). Je l'avais trouvé génial sans jamais oser mettre de commentaire dessus ... =X Un de ces articles qui m'a fait me promettre que si jamais tu écrivais un livre, tu deviendrais mon auteur préféré.

Sur ce, cher ami à qui je suis liée par un contrat d'une validité de cinq ans, bonne journée <3
 

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