Samedi 24 novembre 2007 à 23:18

My mother makes a cake in the kitchen

-Salut c'est Jean Louis, laissez moi un message après le bip. *Bip.

-Allo Jean Louis t'es toujours pas là… ça va mal en ce moment tu sais, ma femme m'a quitté et j'ai perdu mon travail, je suis dans la merde, la banque me refuse tout, je n'ai même plus de quoi m'acheter une brosse à dent, le proprio de mon appart' m'a foutu dehors et comme t'es le seul ami qu'il me reste, je voulais savoir si tu pouvais…

Bip… bip… bip… bip…

Je me présente je m'appelle Dominique

J'suis quelqu'un de bien, je roule en scénic

Je vous dirai tout d'ma belle et grande histoire

Même si des fois vaut mieux n'pas être bavard

Rien ne m'intéresse c'est systématique

Tout c'que j'veux faire c'est un peu de musique

C'est pas compliqué mais dur à avoir

Un peu d'écoute et d'la place quelque part

Apparemment je n'ai pas le physique

Moi je n'ai que ma guitare électrique

Juste le temps de gratter quelques soirs

Sur une scène ou dans les bars

Et j'emmerde ceux qui disent que c'est pathétique

J'entends mon prof d'anglais et sa tactique

Et j'emmerde ceux qui disent que c'est pathétique

J'entends mon prof d'anglais et sa tactique

My mother makes a cake in the kitchen

My mother makes a cake in the kitchen

My mother makes a cake in the kitchen

My mother makes a cake in the kitchen

Mais quelque chose de triste est arrivé

Ma femme m'a demandé de décider

Entre mes cordes et ses jolis yeux

Des paroles sur un accord dangereux

Et pendant qu'elle criait moi je swinguais

Elle me giflait et moi je rockais

Guitare en main, je fais ce que je peux

Des paroles sur un accord d'anges heureux…

Samedi 24 novembre 2007 à 20:53

Les abysses du temps. Chap. 1

Hier, il y'a 4 ans, c'était le premier de l'an. Fin.

Mercredi 21 novembre 2007 à 23:13

Les nerfs en pelote, le moral dans les chaussettes, porter la culotte, se faire épingler, perdre le fil de ses idées, rendre son tablier, mettre dans le même sac, prendre une veste, se pousser du col, être dans les jupes de sa mère, rouler des yeux de basilic, y laisser sa chemise, lécher les bottes de quelqu'un, jeter son bonnet par-dessus les moulins, ne pas savoir sur quel pied danser, avoir les yeux plus gros que le ventre, cela se voit comme le nez au milieu du visage, tomber au fond d'un puit.

Lundi 19 novembre 2007 à 18:36

On a tous quelque chose de pas clair, un grain qui se balade par-ci ou par-là. Les connections ne se touchent pas tout le temps au bon moment, et si elles le font, ce n'est pas forcément au bon endroit.

Il y'a dans l'air un parfum qui flotte comme un drapeau, presque visible. Celui d'un hurlement dans la nuit, un loup guète, le poil encore fumant. La vapeur traverse l'épais coulis unicolore de neige et s'enfuit dans la noirceur étoilée.

Ce matin, poussé par l'oreiller, il m'a fallu bien deux heures pour réaliser que ce fut le dernier. Ici, les draps ne sont pas blancs, ils sont lumière étincelante.

J'ai seulement répondu à votre question mademoiselle, il ne fallait y voir aucune offense si ce n'est celle de mon impatience devant votre revolver...

Bleu, jaune. Un joli mélange. Kate Bosworth et son diamant.

Jeudi 15 novembre 2007 à 23:47

VIE, subst. fém.
I. A. − 1. E
nsemble des phénomènes et des fonctions essentielles se manifestant de la naissance à la mort et caractérisant les êtres vivants.

Ah, c'est donc ça.

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