Qu'est-ce qu'on fait, ou qu'on ne fait pas... Putain de bordel de merde...
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loic.i.treima
Ah parce que faut des titres en plus! [...]
Dimanche 31 août 2008 à 4:26
Je m'accorde le droit de penser qu'il n'y a pas pire que moi pour foirer pas mal de choses. Certaines ont l'air si simples, que les laisser couler et se laisser faire serait la meilleure solution, oui. Mais à quel prix ? Pour quelles raisons ? Et pour finir, pourquoi moi ? Merde, j'ai vraiment l'impression que quelqu'un s'acharne sur moi, est-ce que j'ai pu faire souffrir un esprit à mon insu ? Est-ce que les grands-mères que j'arnaquais quand je ne dépassais pas les deux à trois fois quatre à cinq demi-pommes vont finir par avoir raison de moi ? Ma peau est mise à prix et le ou la personne connue ou non à ce jour qui sera un jour ou non vainqueur est surement entrain, même à cette heure-ci, d'imaginer un plan tellement saugrenu qu'il fait pâlir d'une incroyable jalousie tous ceux jamais conçus depuis la première molécule créée. J'avoue qu'en faisant le compte, et en en oubliant pas mal. Des conneries, il y'en a un certain nombre, alors autant chercher un cheveu blanc dans un pot de yaourt. Mais ça n'explique pas pourquoi tout ce qu'il m'arrive repart avec, ou de la déception, ou du chagrin, ou de la peine, ou de la déconvenue, ou de l'amertume, ou du dégout, ou du mécontentement, ou de l'insuccès, ou bien de la désillusion. Ou alors, je suis à côte de mes pompes. L'auto flagellation n'est pourtant pas mon trip. J'ai parfois l'impression de quitter mon propre corps et de m'observer entrain d'avancer sur un terrain inexistant avec des chaussures qui me font atrocement mal aux pieds les yeux bandés d'un tricot jaune fluo aussi irritant que possible pendant que je vois s'approcher un trou béant accueillant toutes les personnes qui attendent impatiemment la question sans réponse du sol avec des bâtons cloutés à frapper et des sacs de punaises… Et je fais ce rêve, qui… oui, est un rêve, assez souvent. Depuis 3 jours pour être exact. Et ce rêve s'affine au fur et à mesure pour essayer de me prouver quelque chose.
Jeudi 28 août 2008 à 3:41
Ça y est, c'est enfin venu. Le moment tant attendu est enfin arrivé, prise sauvage de conscience. Comme si toutes les gouttes d'une même pluie filtraient mon cerveau pour voir toutes celles qui ont souffert durant leur inéluctable cycle à trajectoire verticale ininterrompue. Pourquoi vouloir s'acharner à vivre ici, ici où là. Pourquoi s'obstiner à vouloir tout avoir, tout prévoir et être impeccablement aligné avec les cliquetis d'une montre a quartz pendant qu'on racle sur votre dos encore couvert de sueur et d'effort le beurre que vous avez eu tant de mal à faire, pourquoi se laisse-t-on faire? Pourquoi sommes-nous tous lâches, est-ce pour cette putain de raison? Est-ce que vivre comme des enchainés nous excite? Il faut travailler plus pour gagner plus, si c'est pour reprendre plus l'équation ne sert strictement à rien, toute cette mascarade est même bien trop pâle pour être de la poudre aux yeux. Elle est bien belle la poire d'aujourd'hui, bien mûre et asservie. Tout juste à être bonne et bien juteuse pour les plus croquants et les plus croquantes. Ça ne risque pas de s'arrêter bien au contraire et ça va continuer un moment, les chiffres augmentent et les intentions diminuent avec l'espoir lui même de retrouver l'essence véritable d'un tout à chacun bien formé de courbes et de lignes droites qui filent vers l'infinie connerie monumentale. On ne sait pas ce qu'on veut? On ne veut surement pas ça. Ça fait marrer les oppresseurs qui se lèvent de travers, et pour le reste? après les 41,5 heures auxquelles s'ajouteront surement encore quelques forfaits, qu'ils mettent un nez rouge et qu'ils s'agitent comme des lapins en miaulant. Moi, je dis qu'on ira loin. Et si on reste comme ça, on pourrait même reculer... je vais commencer par me fouetter, on verra où cela nous mènera... tous.
