En générale les nouvelles séries qui débarquent sur notre petit écran, sont... nulles à chier, ça ne mérite même pas, comme Maman le dit souvent, un pet de lapin. Faut dire que les scénarios sont toujours aussi ascéptisés les uns que les autres. Meurtres, suspets, innocents, ou non, preuves, ou non, sanctions... ou non. Merde, on veut autre chose que les discours moralistes de Papa Shulz, l'inspecteur en chef de l'équipe nationale d'intervention d'élite du territoire officia... ouow OUOW!
Putain lachez-nous, lâchez-moi. J'veux du simple, je veux être à des putains d'années lumières de toutes ces niaiseries à répétitions. Qu'est-ce qu'ils ont tous à vouloir nous mettre des cadavres en décomposition sur un plateau d'argent parce que le dealer du coin n'a pas eu son blé, et que seul le bleu de service pour prouver une quelconque adhésion au gang doit se mouiller les mains pour mériter sa place au sein du... pff ok.
SKINS
Et puis enfin, l'éclair de génie. Rappelez-vous bien le moment, l'année dernière ou les précédentes, ou accablé par la chaleur de l'été vous plongiez sauvagement la tête dans le congélateur pour en extirper un, bref mais instantané, plaisir suprême. Une fraicheur nouvelle où même assis dans son fauteuil de salon, on peut sentir et se souvenir de l'odeur du vomis d'un des ces compères de buveries folkloriques passées, cette série faite de clichés abusés et abusifs en fait un exploit remarquable. J'ai simplement vu la bande annonce une fois pour que mon téléphone portable retienne sans faute l'heure et la date du premier épisode, il y'en aura 9 pour cette première saison. Alors Adam Smith, merci.